Parlons bien, parlons vin 01/04/16

En avril, pas de blagues, mangeons du poisson !

fish-968829_1920-2Avril est un mois qui commence souvent avec des blagues (plus ou moins drôles) et un dicton populaire qui nous met en garde contre les derniers frimas… « en avril ne te découvre pas d’un fil » assurément suivi au mois de Mai par un « fais ce qu’il te plaît » fort réjouissant… mais nous n’en sommes pas là !

En ce premier jour du quatrième mois de l’année, c’est de poisson dont il est question.

Voici quelques informations fort utiles pour vous régaler de poisson et accorder au mieux les délices de la mer avec de bonnes bouteilles.

Bien choisir son poisson

Tout d’abord, le choix de la variété dépendra de son mode de pêche (le chalutage en eaux profondes étant dévastateur pour un grand nombre d’espèces et d’écosystèmes marins, à éviter !), de la taille des poissons (laissez les petits grossir tranquillement… évident, non ?) et des stocks que recèlent les océans.
En effet, une espèce sur trois est menacée d’extinction, et si la pollution est en cause, la surpêche est aussi un facteur non négligeable de disparition de certaines familles de poissons.
Si chaque consommateur choisissait une espèce pérenne par an, cela permettrait d’économiser 18 000 tonnes de poissons « rares » par an !

Bref, pour bien consommer, il faut bien s’informer (valable pour le poisson comme pour le vin, et tous les produits de consommation).

Comme les fruits et les légumes, choisissez des poissons… de saison !

En avril, on peut donc se concentrer sur le merlu de ligne pêché en avril au large des côtes basques, le maquereau et les crevettes (plutôt que celles labellisées bio mais en provenance de l’autre bout de la planète, privilégiez les crevettes sauvages des pêcheries françaises).

Ce trio printanier a le mérite de proposer des types de chair très différentes, et donc des recettes et des accords variés :

La chair blanche du merlu, détaillée en filets est parfaite pour une cuisson à la poêle, à l’huile d’olive. On peut aussi jouer avec le parmesan et après un aller-retour à la poêle, glisser les filets sous une croûte préparée à partir d’une pâte à base de chapelure et de parmesan en poudre (3 c. à soupe de chaque mélangées à un peu de beurre fondu). Dans ce cas, enfournez la préparation à four chaud (200°) et faites cuire 10 à 15 mn.

Un vin blanc bien sec et minéral accompagnera tous les types de poissons…

Pourquoi pas tester notre best seller venant d’ Anjou ?

Pour cuisiner le maquereau, les idées ne manquent pas, mais nous vous conseillons la délicieuse recette de maquereau vapeur accompagné d’une purée de pommes de terre proposée par Caroline et trouvée sur son blog culinaire « Ma Dînette »

Là aussi, un vin blanc tel que notre Santenay de chez Michel Caillot sera idéal.

Enfin, c’est le moment de faire le plein de grosses crevettes et de les flamber au pastis après les avoir fait revenir à la poêle avec un peu d’huile d’olive. Vous ne garderez que la légère pointe anisée de l’apéritif et l’accord avec un vin blanc sera respecté !

Vin rouge et poisson : peut-on les associer ?

On peut servir un vin rouge avec du poisson mais à deux conditions :

Il faudra éviter un poisson à la chair trop parfumée (donc pas de maquereau ou autres « poissons gras » !).

Si l’on cuisine son poisson avec de la sauce tomate, un vin rouge léger (pinot noir ou gamay) s’accordera très bien.

Pourquoi ne pas essayer notre Marsannay du Domaine Huguenot, avec des filets de lieu noir passés au four sur un coulis de tomates au petits oignons ? Certes, nous ne sommes pas encore à la belle saison des tomates, mais si vous êtes du genre prévoyant, elles viendront de vos propre conserves… 🙂

Bon appétit !

 

 

 

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