Les plus belles rencontres peuvent se faire en bas de chez soi… la preuve avec notre histoire du jour. Il était une fois en Savoie, deux stars régionales : le Beaufort et le Chignin Bergeron. Avant leur rencontre, le Chignin Bergeron émettait quelques doutes quant à sa capacité à composer avec un caractère aussi bien trempé que celui du Beaufort. Ce dernier, par habitude, avait tendance à s’acoquiner avec des vins rouges, plus corsés. Le Chignin Bergeron était-il trop doux pour lui plaire ?
Que nenni. Certes, la vedette des fromages à pâte cuite a du caractère. Le Beaufort est bien connu pour son parfum prononcé et fruité, sa saveur typée qui reste en bouche longtemps et son arrière-goût de noisette. Mais notre vin savoyard a aussi son tempérament bien à lui, capable de rivaliser avec les plus grands. Le Chignin Bergeron, né du cépage Roussanne (appelé « le Bergeron » en Savoie), est un vin rare, puissant et rond. Sa belle acidité et ses notes de fruits exotiques et d’agrumes affirmées sont atténuées par des saveurs mielleuses et florales. Cette complexité aromatique en font un vin extrêmement intéressant.
Un beau jour, le Chignin Bergeron et le Beaufort se rencontrèrent pour l’apéritif, et s’aperçurent qu’ils partageaient de nombreux points communs. Ce sont tous deux des produits uniques, fruits d’une production exigeante certifiée par une AOP, et de fiers ambassadeurs de leurs montagnes. Ils partagent la complexité de leurs arômes, leur couleur jaune or, une belle longueur en bouche. Ensemble, ils forment un duo puissant qui ne manque pas de subtilité. Soyez l’heureux témoin de ce mariage réussi, et ces deux-là vous feront découvrir le meilleur de la gastronomie savoyarde !
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