Coq au vin, bœuf bourguignon, œufs en meurette … Plats délicieux et de caractère, les grands classiques de la cuisine française mijotés avec du vin ne manquent pas, et obtiennent toujours un franc succès.
Cette semaine, nous vous proposons un vrai/faux qui vous permettra de réussir à coup sûr vos mets élaborés à base de vin.
Pas besoin d’un grand cru pour faire mon plat ; un vin de basse qualité, voire bouchonné, fera très bien l’affaire.
Vrai et faux.
En effet, pas besoin d’un grand cru pour réaliser l’ensemble d’un plat à base de vin. Une bouteille assez basique fera l’affaire. Si vous avez néanmoins prévu d’en boire un pendant le repas, vous pouvez en ajouter quelques gouttes dans votre plat au moment de la cuisson, en plus de celui que vous utiliserez pour le réaliser dans son ensemble.
En revanche, il est déconseillé d’utiliser un vin de très basse qualité –et encore plus s’il est bouchonné-, car ses arômes risqueraient d’altérer considérablement votre plat.
Bien évidemment, cela dépend des plats et il serait dommage d’utiliser un grand cru blanc de Bourgogne pour des moules marinières, mais tentez de trouver un juste milieu afin de mettre toutes les chances de votre côté pour réaliser un mets savoureux.
Lorsque je sers mon plat à table, je préfère le servir avec le même vin qui a servi à son élaboration, ou tout du moins un vin de la même gamme.
Vrai.
Nous vous conseillons de servir votre plat avec un vin se rapprochant fortement de celui que vous avez utilisé pour le réaliser. Si vous avez choisi d’élaborer votre mets avec un vin plutôt basique par exemple, vous pouvez tout à fait l’accompagner à table d’une bouteille de la même gamme mais supérieure en qualité –après en avoir arrosé d’un trait votre plat lors de la cuisson. L’accord en bouche sera alors parfait et vous apporterez à votre repas une harmonie non négligeable.
Une fois le plat terminé, l’alcool s’est entièrement évaporé. Aucun risque donc pour les enfants !
Cela dépend.
Attention, prudence concernant la question de la teneur en alcool du plat final lorsqu’il a été cuisiné avec du vin.
Si le plat a mijoté entre 90 minutes et 2 heures dans une casserole non couverte et avec du vin depuis le départ, alors il n’y aura quasiment plus d’alcool à la fin de la cuisson et on pourra considérer le mets comme non alcoolisé. En revanche, tout alcool rajouté en cours de cuisson sur un plat déjà chaud se retrouvera dans le mets final, qui sera donc plus alcoolisé.
Afin d’éviter toute déconvenue pour les personnes sensibles à l’alcool, vous pouvez toujours utiliser des alternatives non alcoolisées pour l’élaboration de vos plats, comme du jus de pomme, du vinaigre de vin ou du bouillon de volaille.
Cuisiner au vin nécessite forcément des heures de préparation et de cuisson.
Faux.
Certes, quand on parle de cuisine au vin, nous avons tous en tête des plats mijotés pendant des heures. Mais sachez qu’il existe d’autres moyens d’utiliser du vin dans sa cuisine, et qui prennent beaucoup moins de temps ! Vous pouvez par exemple ajouter un trait de vin blanc dans vos pommes de terre rissolées, ou de vin rouge dans vos sauces tomates. Pour relever certains poissons ou viandes également, il vous suffit de verser quelques gouttes d’un bon breuvage lors de la cuisson.
Les vins rosés et blancs moelleux ne sont pas idéaux pour réaliser mes plats au vin.
Vrai.
En effet, les vins rosés et blancs moelleux ou liquoreux ne tiennent pas bien la cuisson et sont bien moins adaptés à la cuisine que les rouges ou blancs secs.