Vous rappelez-vous de ce jeune homme à la barrette et au ukulélé qui faisait vibrer les français dans la Nouvelle Star ? Chez Trois Fois Vin, Julien Doré nous fait penser à l’appellation Costières de Nîmes. Enfilez vos lunettes de soleil, on vous explique pourquoi…
S’il est un chanteur qui ne passe pas inaperçu, c’est bien Julien Doré ! Alors, certes, les années ont passé et le jeune homme s’est considérablement assagi. Mais quand on entend son nom, il est bien difficile de ne pas penser à ses reprises déjantées de « Moi, Lolita » ou encore « Like a virgin » à la télévision. Il nous a fait nous dandiner, nous a même ému et même si son style ne plaît pas à tout le monde, ce garçon a le sens du spectacle, c’est indéniable ! Il fallait donc au charmant trublion un vin à son image : ensoleillé, coloré, dense et puissant. Cette semaine donc, direction l’appellation la plus méridionale de la Vallée du Rhône avec les Costières de Nîmes.
Dorées par le soleil mais aussi balayées par le mistral et la pluie, les vignes sont façonnées par le climat et tout aussi singulières que le chanteur. Du rouge, du blanc et du rosé y sont élaborés, autant dire que le choix est multiple !
Ce qu’on aime chez Julien Doré, c’est qu’il a, lui aussi, plus d’une corde à son arc. Chanteur, compositeur mais aussi acteur, il frise le génie, et frise aussi tout court d’ailleurs. Plein de talent et toujours décalé, son univers est riche et pétillant.
Et question feu d’artifice, les Costières de Nîmes peuvent compter sur une ribambelle de cépages pour donner du plaisir. Neuf en blanc avec, entre autres, les bourboulenc, viognier, marsanne, vermentino et clairette, que l’on retrouve aussi dans certains rosés de l’appellation (jusqu’à 10% maximum). Raisins blancs ou raisins noirs, les Costières de Nîmes doivent être faits à partir de deux cépages au moins. Ainsi, dans un « Costières » rouge, on doit retrouver des notes de fruits noirs (grenache), de poivre (grenache et mourvèdre) et d’épices (carignan) mais surtout une fraîcheur, toujours surprenante à cette latitude. Les tanins seront très fins et la bouche réveillée par des notes d’herbes aromatiques (mourvèdre). Et parfois, comme un clin d’œil à l’illustre aïeul du jeune homme, l’illustrateur Gustave Doré, certains vins de l’appellation rappelleront aussi la mine de crayon ou graphite (syrah).
Dans son dernier son dernier album « LÆVE » (allusion à l’amour mais signifiant aussi lion, en danois), Julien Doré nous emmène, à sa façon bien à lui : tantôt décalé, tantôt touchant mais sans en faire des tonnes… Comme un verre de Costières… de Nîmes !