Déguster un vin, c’est rechercher son équilibre. En décomposant les saveurs perçues en bouche, cela permet de mieux décrire ses impressions. Le palais décèle des « capteurs » qu’il faut solliciter !
En dégustation, il y a différentes saveurs à distinguer
Il en existe 2 principales dans le vin : le sucré et l’acide.
D’autres sont beaucoup moins fréquentes : amer – salé – gras – umami (saveur nouvellement découverte par les palais occidentaux et qui vient du Japon)
Chaque dégustateur se forgera sa propre échelle qui lui permettra de jauger ces éléments dans chaque vin.
L’impression de sucre (infographie ?) (exemples de vins ?)
Sec ( = non-sucré)
Puis par ordre croissant : demi-sec, moelleux, liquoreux
L’impression d’acidité (imaginez citron ou vinaigre)
L’acidité n’est pas un gros mot dans le vin. Au contraire, elle constitue le squelette (l’ossature) du vin sans lequel le vin serait « mou », sans éclat. Soyez à l’affut de cet excellent point de repère : l’acidité fait saliver !
Equilibre
Tout est question d’équilibre entre ces deux éléments !
La technique de dégustation
1- Prenez une gorgée de vin. Assurez-vous que le vin tapisse la bouche entière.
2- Avant de l’avaler, ajoutez-y 2 ou 3 filets d’air successifs (en formant un joli cul-de-poule avec vos lèvres) pour libérer les arômes du vin.
3- Essayez de sentir les différentes saveurs (goût, alcool, température)
4- Avalez (ou recrachez si vous avez prévu une longue dégustation)
5- et… attendez ! pour percevoir le déroulé de la structure, des arômes, et de la longueur en bouche (les meilleurs vins font durer la sensation d’intensité plusieurs secondes)
Un extrait du livre « Mon cours d’oenologie en 10 semaines chrono » paru aux Editions Dunod et écrit par Marie-Dominique Bradford, fondatrice de Trois Fois Vin, pionnier de la box de vin par abonnement mensuel.
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