Au mois de février, chez Trois Fois Vin, on a proposé une bouteille de Beaujolais dans nos box. Vous êtes sûrs ? C’est bon le Beaujolais ? Chez Trois Fois Vin, notre histoire d’amour avec le Beaujolais n’est pas prête de s’arrêter !
Traditionnellement, pour la Saint-Valentin, on boit du Saint-Amour, souvent délicieux d’ailleurs. Les idées reçues sur la région du Beaujolais commencent à s’estomper, heureusement ! Satané Beaujolais nouveau de supermarché, si tu pouvais disparaître pour nous permettre de parler des mines d’or de ton si beau terroir !
Pourtant, c’est vrai, nous le vérifions chaque jour à la cave, le beaujolais est un des seuls vins de France a cristalliser autant de « désamour ». Et, comme souvent, ce rejet dont il est parfois victime, s’explique par un manque de curiosité et d’esprit d’aventure.
Comme c’est la Saint Valentin demain, et que chez Trois Fois Vin, nous aimons les vins du Beaujolais d’un amour véritable et sincère, voici quelques petites informations qui vous permettront de vous envoyer en l’air (en toute modération, hein ?) avec le voisin de la Bourgogne avec qui il partage beaucoup de finesse.
Savez-vous qu’officiellement le vignoble du Beaujolais est rattaché au vignoble de Bourgogne par jugement du 29 avril 1930 du tribunal de Dijon ?
Rouge, couleur hot – passion !
La très grande majorité de la production est faite de vins rouges, fruités et gourmands que l’on déguste souvent dans les deux ans. Et c’est le cépage gamay qui caractérise les beaujolais rouges. Caractéristique aussi, le fait que les deux tiers de la production des vins produits dans cette région se retrouvent sous l’appellation « Beaujolais » (96 communes ) ou « Beaujolais Villages » (38 communes). Le terme « nouveau » concerne les vins primeurs de cette production.
Certaines pratiques datant des années 70/80 : beaucoup de rendements, beaucoup – trop – de certaines levures (la cerise – la banane, remember ?…) évoluent progressivement mais les préjugés ont la vie dure ! Chez Trois Fois Vin, nous chouchoutons les amateurs de petites pépites, et dénichons en permanence des domaines où l’on produit pourtant d’excellents vins !
10 crus réputés, 10 nuances de rouge…
Alors ensuite direction les dix crus du Beaujolais. Et il est bien difficile de ne pas craquer pour ces vins rouges (exclusivement) ! A condition de se fixer des objectifs qualitatifs, les domaines les plus exigeants pratiquent des rendements volontairement réduits pour obtenir des vins complexes dans chacun des dix crus au terroir bien défini dont la typicité n’a rien à envier à la Bourgogne dont ils sont si proches : Juliénas, Chénas, Moulin-à-Vent, Fleurie, Chiroubles, Morgon, Régnié, Brouilly, Côte-de-Brouilly et bien sûr : Saint-Amour.
Et puisque c’est la saison, l’appellation « Saint-Amour » (classée AOC dès 1946) est produite dans la partie méridionale de la Saône-et-Loire. Et comme si son nom ne suffisait pas à nous faire croire qu’il s’agit d’un produit « marketé » pour les amoureux (vous aurez compris que de marketing, il n’est pas question ici), le sol dans lequel les ceps de gamay plongent leurs racines est fait de granit… rose ! Sa belle couleur de robe est pourpre (comme un bouquet de roses rouges), ses arômes typiques sont ceux de la violette, de la pivoine. On trouve aussi des épices et du musc (torride, non ?). Enfin, en bouche, ce vin sera ample et souple et la finale longue et intensément fruitée.. Ne rougissez pas, c’est ça, l’effet Beaujolais !