Amélie a 42 ans, elle est directrice d’études dans une grande entreprise française. Aujourd’hui, elle nous parle de la découverte marquante qu’elle a faite lors d’un dîner chez des cousins.
« J’ai découvert le Tokaj lors d’un diner chez ma cousine et son mari. Chez eux, toujours de bons vins classiques. Pourtant ce soir là, au moment du fromage, ils nous apportèrent un vin à la robe d’une magnifique teinte vieil or patiné, dans une petite bouteille de 50cl. Un vin qui sent la marmelade d’orange, le miel et les fruits exotiques, et une bouche à la fois sucrée mais avec une très belle acidité, un vin liquoreux différent de tout ce que j’avais eu l’occasion de goûter jusqu’ici.
Ce vin était un Tokaj aszu 6 puttonyos, un nom bien étrange pour la néophyte que je suis, et qui sent bon le dépaysement ! Nos hôtes nous expliquent que dans la région du Tokaj, dans un climat frais, humide et ensoleillé, les raisins restent sur les grappes jusqu’à l’automne, où ils finissent par ressembler à des raisins secs : ce sont ces raisins gorgés de sucre et déshydratés, récoltés un à un à la main et que l’on nomme « aszu », qui donnent, une fois assemblés à des raisins plus classiques, ce vin si intense en goût. La teneur en sucre du vin dépend de la quantité de ces raisins aszu (historiquement comptés en hottes de raisin, puttonyos en hongrois), le nôtre était donc le plus concentré en sucres. Ce fut un véritable coup de foudre et une découverte étonnante. Et en plus de ça, je suis ressortie de ce dîner en étant incollable sur le Tokaj !
Nous l’avions gouté avec du bleu d’Auvergne, les arômes et le sucre du vin venaient adoucir la force du fromage. Depuis cette découverte, le Tokaj est mon vin préféré ! »
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